SALKANTAY | Itinéraire bis vers le Machu Picchu
Le trek du Salkantay est LA bonne alternative au chemin des Incas pour se rendre au célèbre site du Machu Picchu. Situé à l’est de la ville de Cuzco, cet itinéraire traverse sur une […]
Dominant la cordillère Vilcanota, l’Ausangate culmine à plus de 6396 mètres. Le tour de ce sommet sacré est un défi de taille pour les trekkeurs venu chercher une expérience inédite, proche du pèlerinage. Loin des foules, cet itinéraire à l’avantage d’être encore préservé. Là-bas, les populations quechuas vivent toujours de façon traditionnelle. L’altitude relativement élevée de cette randonnée peut présentée certaines difficultés, mais offre sur ces quels jours des paysages toujours plus époustouflants. Des plaines arides aux glaciers majestueux, le tour de l’Ausangate est l’un des lieux les plus beaux et authentiques de la région de Cusco.
Lors de nos premières recherches, le tour de l’Ausangate nous avait tout de suite tapé dans l’œil. Il n’était ni le plus long ni le plus beau, mais il était l’itinéraire le plus isolé que nous souhaitions accomplir. On disait de lui qu’il possédait les paysages les plus préservés de la région et qu’on y croisait une faune et une flore uniques. Maintenant que nous l’avons parcours, nous pouvons vous dire que ce trek est une mine de beauté et de souvenirs. L’itinéraire oscille entre paysages arides et glaciers immaculés toujours à plus de 4000 mètres d’altitude. Dans cet environnement où l’homme n’a pas vraiment sa place, le sentiment de solitude — positive — donne tout son charme à cette marche. L’instabilité des éléments, de l’orage à la neige, va de pair avec l’aspect sauvage et audacieux de cet itinéraire. Il est incontestable qu’avec tous ces facteurs, nous avons un certain attachement à l’Ausangate. L’un des éléments qui prédominent dans l’organisation de ce trek est son altitude. Avec les cols à 5200 mètres, il ne faut pas s’y tromper, la marche est plus difficile et surtout plus lente. Il est important d’adapter ces journées pour ne pas se mettre en danger.
Distance : 66,4 km Durée : 3 jours ½ D+ : 2593 m D- : 2559 m Alt. moyenne : 4511 m Autonomie complète
Comme pour le trek du Salkantay il existe deux options pour se rendre jusqu’à Tinke d’où débute l’itinéraire de l’Ausangate. La première est de prendre un bus pour un voyage de 4 heures en partant de l’avenue Tito à Cusco. Il vous en coûtera 10 Soles. L’autre option est le taxi, moyennant 100 Soles (+/-25 euros). Bien que 10x plus cher, cette seconde alternative vous permet d’organiser votre départ lorsque vous le souhaitez. Encore une fois, les hôtels de Cusco sont souvent de bons conseils pour recommander un chauffeur !
– Si vous décidez de commencer votre trek en début d’après-midi, aucune question à se poser: prenez la première à droite après la place du village. Rapidement, vous croiserez un cabanon marquant le début du trek de l’Ausangate. L’entrée dans le parc vous coûtera 20 Soles/pers.
– Par ailleurs, pour un départ matinal, nous ne pouvons que vous conseiller de trouver un logement à Tinke. Plusieurs hôtels ont ouvert dans la ville et sont facilement identifiables. Vous pouvez demander conseil à votre hôtel de Cusco ou vous rendre directement sur place pour demander une chambre. Dans notre cas, nous avons eu une expérience très désagréable dans l’hôtel Sol de Ausangate réservé via Booking. Passez votre chemin… Bien reposé de votre nuit à Tinke, vous pourrez vous lancer à l’assaut de l’Ausangate en empruntant la première rue à droite après la place du village. En cas de départ très matinal, le poste de contrôle peut ne pas être ouvert, mais vous pouvez tout de même passer.
Le prix pour parcourir le trek de l’Ausangate est très variable selon l’itinéraire/les heures auxquelles vous passez les points de contrôle. L’entrée dans le parc coûte 20 soles/pers. Compter ensuite environ 10 soles/pers par jours lors de votre passage dans les différents camps. Encore une fois, ces données sont très variables. À titre d’exemple, nous avons dépensé que 20 soles/pers sur l’ensemble de l’itinéraire, les postes de contrôles étant toujours vides lors de notre passage.
Comme beaucoup d’itinéraires, il existe de nombreuses variantes pour le trek de l’Ausangate. En 4, 5, 6 ou 7 jours, il est facile de moduler le trajet pour qu’il s’adapte le mieux à vos envies. Dans le cas présent, nous avons choisi de faire le tour classique en 4 jours. Ci-dessous, une liste non exhaustive des itinéraires autour de l’Ausangate avec leurs traces gpx :
– le tour classique en 4 jours.
– le tour classique avec un détour par les Rainbow Mountain en 5 jours.
– le trek de 7 jours pour s’imprégner totalement des montagnes de l’Ausangate. (très recommandé !)
Ne négligez surtout pas l’acclimatation lors de votre trek de l’Ausangate ! L’attitude minimale au départ de Tinke, est déjà à presque 3800 mètres. La plus haute – sur le tour classique – se trouve à 5100 mètres sur le col de Palomani. Si vous en avez la possibilité, nous vous conseillons de vous tester sur un premier trek en altitude modéré (comme le trek de Salkantay ou l’inca trail). L’autre possibilité est de passer quelques jours à Cusco puis de débuter votre trek en s’arrêtant au premier camp du trek de l’Ausangate – Upis – pour permettre à votre corps de s’adapter au changement d’altitude.
ENCORE DES QUESTIONS ? – Consultez la page générale dédiée au Pérou. Vous y trouverez d’autres conseils et astuces (« Partir en autonomie ou avec une agence ? », « Quand organiser son voyage au Pérou ? », …).
– Sac Osprey aura ag 50L
– Bâton de marche Black Diamond
– Chaussure Meindl MINNESOTA lady gtx
Vêtements :
– 2 paires de chaussettes Crew light cushion
– 4 culottes
– 2 brassières de sport
– 2 t-shirts
– 1 sous-couche technique en laine mérinos
– 1 polaire Mammut Aconcagua
– 1 doudoune Pataginia nano-air Light hybrid
– 1 veste hardsell Mammut Convey Tour
– 1 bonnet Fjallraven classic knit hat
– 1 pantalon Patagonia Simul Alpine
– 1 short technique de chez Oysho
– 1 legging Oysho
– 1 casquette
– 1 paire de gants en laine
Camping :
– Tente Salewa latitude II
– Duvet Valandre Bloody mary
– Oreillet Sea to Summit aeros premium
– Matelas Thermarest NeoAir Xlite
– Rechaud MSR WindPro II
– Filtre à eau Sawayer
C’est une nouvelle fois Dani qui nous conduisit jusqu‘à notre lieu de départ. Tinki s‘étend sur un unique axe routier et une place où se retrouvent les locaux. Trois hôtels, un restaurant, quelques épiceries, un cybercafé, Tinke est un bourg péruvien des plus classique. Bien que la superficie de la ville soit réduite, nous avons beaucoup de mal à trouver notre hôtel Sol de Ausangate. Finalement après quelques minutes de recherche, il est là ! Nous sommes plutôt familiers des hôtels hors des standards occidentaux. Pour autant, cette expérience fut vraiment désastreuse … Celui-ci est d’un parfait inconfort – soit! –, mais il est surtout dangereux – installation de la douche insalubre, puces de lit, etc –. Après un repas exécrable et une nuit bruyante, nous arrivons malgré tout à fermer l’œil pour quelques heures. Il faut prendre des forces par tous les moyens !
Distance : 22,3 km
D+ : 1060 m.
D- : 235 m.
Durée : 9h06 de marche
Altitude maximale : 4738 m.
Topo : Le départ du trek se situe juste après la place principale. Une route bifurque vers la droite puis traverse rapidement une rivière. Il y a de multiples chemins, mais il faut suivre l’eau jusqu’à un prochain pont. Traverser une seconde fois la rivière et continuer tout droit. Poursuivre encore sur deux prochaines intersections puis à la troisième, prendre à gauche. Impossible de se tromper: la chaine de l’Ausangate se trouve presque en face après le virage. À partir d’ici, il suffit de suivre cette piste sur une dizaine de kilomètres. Au fur et à mesure, la pente se fait de plus en plus importante jusqu’à atteindre le col Abra la Arapa, point le plus haut de la journée à plus de 4700 mètres. Passer le col, il s’ensuit une descente en direction des lacs, jusqu’à un petit abri. Il est possible de les contourner par la gauche ou la droite. La zone de campement se trouve à la fin du deuxième lac, le Hatun Puicacocha, non loin d’une maison en brique.
Les premières heures du trek de l’Ausangate sont éprouvantes et notre – très – courte nuit n’arrange pas les choses. Nous marchons sur un faux plat montant entre les champs et les maisons faites de briques d’adobe. Après plusieurs kilomètres, nous apercevons enfin la chaîne de montagnes de l’Ausangate. Des enfants passent à côté de nous — il est si facile pour eux de se déplacer à cette altitude — et se dirigent vers une école un peu plus haut sur le chemin. Nous poursuivons notre route vers les sommets enneigés alors que ceux-ci nous observent, le regard amusé par notre gros package.
Les premiers paysages du trek nous laissent sans voix. Devant nous, sur des kilomètres à la ronde, de grandes plaines sèches se confondent avec l’horizon. Seules les montagnes de l’Ausangate surgissent en arrière-plans. L’environnement est ici bien différent de ce que nous avions découvert au Salkantay. Non seulement en termes de biotope, mais surtout d’ambiance. Dans ces paysages, il est facile de ressentir le calme et la solitude des steppes.
Bien que nous soyons loin dans les terres et haut en altitude, il reste encore quelques habitations. Ce sont les paysans qui entretiennent ces plaines avec leurs troupeaux de plusieurs centaines d’alpagas ou de lamas dont la laine est essentielle pour les Péruviens. Lors d’une de nos pauses, deux femmes en tenue traditionnel viennent s’asseoir à côté de Léna pour essayer de vendre quelques bonnets ou gants tressés grâce à la laine de leurs animaux.
Vers 13h, nous arrivons au col Abra La Arapa à 4735 mètres. Quelques minutes pour se reposer et admirer ce paysage lunaire. Les pics enneigés de l’Ausangate surplombent d’impressionnantes dunes couleur ocre. Lorsque nous décidons de repartir, au milieu de ce désert, la neige commence à tomber. Nos premières intempéries du Pérou. L’orage se joint ensuite aux festivités, tournant dans les vallées voisine puis la pluie s’abat sur nous par fortes trombes. Finalement, la tempête se calme et les nuages se déposent sur le sommet des montagnes. Vapeurs humides d’altitude, la brume nous détache du monde. Magie de l’Ausangate.
17h15. Nous nous installons près d’un grand lac. Celui-ci est formé par l’immense glacier qui le domine. Dans cette région, le bivouac n’est autorisé que dans des zones précises. Cette restriction permet de contrôler plus facilement les voyageurs et de limiter leurs impacts sur l’écosystème. Pas d’inquiétude! Même si nous parlons de zone réduite, il n’y a pas foule. Le temps d’installer notre tente, un homme marche dans notre direction. C’est une personne âgée — pieds nus — habitant un peu plus loin dans une petite maison. Il est là pour collecter les 10 soles que tous les touristes doivent payer lors de leurs passages. Cette somme permet aux locaux d’entretenir les chemins et d’organiser la sécurité des randonneurs.
Distance : 11,6 km
D+ : 912 m.
D- : 626 m.
Durée : 7h43 de marche
Altitude maximale : 5100 m.
Topo : La montée jusqu’au col d’Abra Apuchata ne présente pas de difficulté. Arrivée en haut, pousser l’effort jusqu’au lac sous les glaciers en prenant un chemin qui bifurque vers la gauche. Vous ne serez pas déçu. Descendez ensuite vers des habitations en contrebas. Il s’agit d’un poste de contrôle où vous devrez payer un droit de passage. S’en suis la grande étape de la journée: 460 mètres de D+ pour atteindre le plus haut col du trek – l’Abra Palomani à 5100 mètres d’altitude. En haut, deux choix s’offrent. Prendre à droite pour descendre vers le fond de la vallée ou à gauche en direction d’un lac d’altitude – rose – avec une magnifique vue sur le sommet d’Ausangate – notre choix – . Suivant votre état, trouver une zone de campement adaptée.
→ Il est possible en ajoutant un jour de marche d’aller voir les Rainbow mountain à partir de la zone de campement du matin.
Départ à 7h33. Le réveil du deuxième jour de marche a toujours une saveur particulière. Ouvrir ces yeux sous la toile tendue, sentir le froid du matin sur son visage et la chaleur dans le sac de couchage. Cette sensation marque la transition entre notre vie quotidienne et celle de la montagne. Notre corps comprend sans doute qu’un effort prolongé l’attend. Il se met en action. Pour autant, ces deuxièmes jours de marche, on a facilement l’impression de ne pas avancer assez vite, de ne pas tenir l’effort demandé par le dénivelé. Étrange qu’est ce deuxième jour. Heureusement les paysages sont souvent source de force et on y puise facilement notre détermination. Ainsi les gigantesques glaciers de l’Ausangate font pourtant partie intégrante du périple. Ils nous accompagnent tout au long de la journée. Sans noms sur les cartes, ils deviennent au fur et à mesure que nous les suivons presque familiers.
En fin de matinée, nous arrivons au col Abra Apuchata et nous décidons de poursuivre jusqu’à un petit lac à 4900 mètres. Nous passerons près d’une heure à profiter de ce paysage et à déguster notre chance d’être ici. Oui, nous prenons du retard sur le programme de la journée, mais à cet instant précis, plus rien n’a d’importance que d’être pleinement là.
Après le déjeuner, nous entamons la montée vers le point culminant de ce trek – et de notre voyage d’ailleurs –. 500 mètres de pente sur un chemin poussiéreux. Les pas sont lents, mais réguliers. Passé les 5000 mètres d’altitude, la poitrine se comprime par manque d’air. Les 100 derniers se font sur un sol lunaire, recouvert d’un sable noir. Les chaussures glissent et un pas de plus n’est rentabilisé que de moitié. C’est là qu’il ne faut rien lâcher.
« Quelques larmes ont coulé lorsque nous sommes arrivés au col d’Abra Palomani. Pas de tristesse bien sûr, mais de plénitude et de bonheur. On se demande alors pourquoi se lancer dans ce genre d’aventure. Pourquoi s’infliger des efforts si importants ? Qu’est-ce qu’on en retire ? La réponse est propre à chacun, mais en définitive la vraie raison se lit sur un visage. »
Ce col a marqué notre voyage. Pour autant, il faut repartir. Nous descendons face à un lac teinté de rose. Autour de l’Ausangate, les traces laissées par la fonte des glaciers ne sont pas rares. Il y a une centaine d’années, ceux-ci devaient s’étendre jusqu’à la vallée. Ici, les moraines sont gigantesques et abritent souvent des lacs d’une couleur indescriptible. Elles témoignent des changements climatiques. Après nous être perdus dans un pierrier – ça arrive même aux meilleurs … –, nous arrivons à notre emplacement de bivouac. Il se situe près d’un lac à plus de 4835 mètres d’altitude – l’altitude du Mont-Blanc – avec une vue imprenable sur l’Ausangate.
Distance : 14,8 km
D+ : 520 m.
D- : 731 m.
Durée : 6h46 de marche
Altitude maximale : 5060 m.
Topo : Vue imprenable. Continuer le chemin vers le fond de la vallée. En contre-bas, prendre à gauche pour remonter la vallée jusqu’au Campa Pass à 5075 mètres d’altitude. Lors de la descente, deux chemins contournent un mont et se rejoignent quelques kilomètres plus loin. Les camps pour la nuit se trouvent sur celui de gauche.
Les premiers rayons de soleil nous réveillent. Lorsque nous nous extirpons de la tente, nous découvrons une magnifique vue dégagée sur l’Ausangate et son nuage lenticulaire. Après deux jours d’un temps chaotique, c’est avec bonheur que nous profitons d’un paysage sans nuages ni brume. Ce ciel dégagé nous permet d’admirer l’étendue des montagnes et de percevoir leurs immensités. Q‘umirqucha, le Ninaparaqu, le Hatun Uma et le Pachanta, géants de plus de 5500 mètres sont visibles depuis la vallée.
À force de marcher au Pérou, nous oublions que nous sommes en haute altitude. L’itinéraire du jour est assez simple. Si bien que nous n’utilisons presque pas nos cartes. Toute la matinée, notre progression est difficile et trouvons que nous avançons très lentement malgré le faux plat. Arrivés enfin au col de Puka Punta, nous reprenons notre souffle. Après quelques minutes, nous lisons sur une pierre un peu plus loin “Campa pass 5075 meters”. Nous avions donc passé la journée à plus de 4500 mètres d’altitude. Notre peine a donc pris tout son sens.
Comme tous les après-midi, les nuages viennent recouvrir les sommets. Ce phénomène est dû aux courants d’air de l’océan Pacifique qui viennent se heurter à la chaîne des Andes. Rapidement, le vent commence à se lever et la température baisse. L’orage gronde autour les pics les plus hauts. Vers 16 h, quelques minutes avant l’arrivée au campement, la neige commence à tomber. Cette dernière a le pouvoir de créer une atmosphère particulière, un mélange entre un bonheur simple et le sentiment d’appartenir à un moment inattendu. Cela va s’en dire que nous sommes ravis de cet instant qui donne une ambiance singulière à ces montagnes.
Distance : 18,3 km
D+ : 79 m.
D- : 928 m.
Durée : 5h38 de marche
Altitude maximale : 4629 m.
Topo : Pas de montée pour ce matin, mais une longue descente douce dans les plaines jusqu’à Pajchanta, un village composé de quelques hôtels et restaurants. Deux choix s’imposent alors pour aller jusqu’à Tinke. Il est possible de finir le chemin à pied en prenant la route. La seconde est de demander à un local de vous emmener pour quelques soles. Cette portion de route ne présentant pas d’intérêt particulier. La voiture a l’avantage de vous faire arriver tôt à Tinke et de pouvoir trouver un taxi pour rentrer à Cusco.
La nuit a été très froide, probablement -6°C. Autour de nous, tout est blanc. Notre tente est recouverte d’une épaisse couche de glace. Nous sommes entourés d’alpagas qui commencent à se réveiller. Leurs laines est encore blanches de gèle. Le soleil apparait derrière la montagne et réchauffe la plaine. Un peu plus loin sur le chemin, nous rencontrons plusieurs “lapin-écureuil” comme nous les appelons (de son vrai nom la viscache). Après cette nuit épique, nous sentons que la fin du parcours arrive. Il faut toujours qu’il y ait un dernier jour. Ce sont souvent quelques heures spéciales où l’on ne veut pas détourner le regard des montagnes. Où l’on se dit — parfois pour se rassurer — qu’il faut de toute façon une fin à la marche pour pouvoir repartir vers d’autres sommets.
Nous atteignons après quelques heures, le village de Pacchanta et trouverons une petite épicerie où nous achetons un encas. Le chemin vers Tinke est une longue route monotone sans grand intérêt. Nous négocions avec un habitant notre retour vers la ville. Les 11 km de route qui nous séparent de Tinke sont vite avalés. Renoncé à ce petit luxe nous aurait fait perdre une bonne après-midi. Dès notre arrivée sur la place du village, nous prenons une voiture en direction de Cusco pour la suite de notre périple.
Sur cette carte, vous retrouverez l’itinéraire complet du trek de l’Ausangate ainsi que nos différents campements.
Ores & Audace, c’est l’insolence de nos envies et le débordement de nos rêves avec ce qu’il faut de « pourquoi pas » pour devenir « projet ».
Ce blog est naît de la passion des grands espaces et des belles images. Carnet de voyage brut, mais raisonné, nous avons à cœur de partager le récit authentique de nos aventures.
4 Responses
Bonjour,
Et vous qui avez fait le tour de la cordillère Huayhuash ainsi que le tour de l’Ausangate, lequel de ces tours avez-vous préféré ? Bien que ce soit toujours difficile de comparer, mais disons qui vous ne deviez en refaire qu’un lequel serait-ce et pourquoi ?
On envisage d’y aller en août et malheureusement on n’aura pas le temps de faire les deux, alors ceux qui ont fait le tour de l’Ausangate nous le recommandent mais sans avoir fait le tour de Huyhuash et inversement… alors bon =)
A+
Bonjour,
Il est vrai que s’il y a choix à faire, c’est un vrai dilemme. Le Trek de Huayhuash présente des points de vue assez incroyable, surtout si vous suivez notre trajet en rajouter deux jours en plus pour partir de Llamac et passer par le lac de Jauaccocha, vous ne serez pas déçu. Ausangate lui présente une ambiance plus particulière, on se croit un peu seul sur le trek, je dirais un peu moins impressionnant niveau point de vue. Mais il est également possible d’ajouter deux jours de plus pour faire la boucle jusqu’au rainbow mountain.
S’il fallait choisir et que je n’étais pas limité par le temps, personnellement, je choisirais huayhuash !
Bon courage et bon trek 😉